Promouvoir une gestion
de l'espace de pratique
et une organisation de l'activité de randonnée
respectueuse de l'environnement.
de l'espace de pratique
et une organisation de l'activité de randonnée
respectueuse de l'environnement.
De l’initiation à la lecture
de carte et orientation,
au GPS, en passant par le
Brevet Fédéral d’animateur
de carte et orientation,
au GPS, en passant par le
Brevet Fédéral d’animateur
La Fédération française de la randonnée pédestre
organise les derniers samedi et dimanche de juin
la douzième fête de la randonnée.
Gros plan sur les baliseurs :
ils sont 6 000 bénévoles en France
à nous éviter de perdre le nord.
organise les derniers samedi et dimanche de juin
la douzième fête de la randonnée.
Gros plan sur les baliseurs :
ils sont 6 000 bénévoles en France
à nous éviter de perdre le nord.
Une croix jaune, deux traits blancs et rouges, un trait bleu doublé de jaune, Un triangle avec deux points, une flèche verte à droite … les randonneurs ont parfois de quoi perdre le nord devant la multiplication des balises.
Pourtant sans ces signes cabalistiques aussi précieux au marcheur peu rompu à la lecture de carte ou à l'utilisation d'une boussole, que les petits cailloux blancs le furent au Petit Poucet, comment le randonneur espérerait il revenir à son point de départ ?
" C'est une façon de payer ma dîme à la randonnée pédestre … "
L'occasion de la douzième fête de la randonnée pédestre qui va lancer sur les sentiers ce week-end des milliers d'adeptes du sport le plus naturel qui soit, le bienheureux marcheur se doit de tirer un coup de chapeau aux baliseurs. Ils sont six mille en France, tous bénévoles. Membres de la FFRP (Fédération française de la randonnée pédestre), ils reçoivent une formation théorique, puis sur le terrain où munis de leur casquette rouge au logo de la fédé, de leur carte officielle de baliseur.
et de leur " kit de balisage " (une caissette en bois avec pots de peintures, pinceaux, et la nouveauté : des bandes autocollantes de différentes couleur à poser sur les panneaux ou poteaux ...), ils veillent sur leur territoire.
La France est découpée en différents secteurs à l'intérieur de chaque département (vingt sept secteurs dans le Rhône) et chaque baliseur aménageur c'est le terme officiel est responsable de plusieurs kilomètres de sentiers.
Cisailles ou sécateurs.
" Pour les itinéraires déjà existants, deux week-ends par an suffisent à s'assurer que les balises sont toujours en place au besoin à en recréer sur un arbre coupé ou un poteau déplacé " résume Jacques Lardy, président de la commission " sentiers " du Rhône et randonneur depuis toujours: " J'ai commencé avec les scouts" se souvient-il.
Si de nombreuses voies sont entretenues par les communes, les baliseurs se rendent aussi sur le terrain munis de leurs cisailles ou sécateurs afin d'élaguer une branche trop longue cachant une balise.
Roland, ancien ingénieur, retraité hype-ractif est devenu baliseur en 1999.
" Après les dégâts occasionnés par la tempête de l'hiver, des itinéraires ont été fermés. Il fallait établir des dérivations. Moi qui ai toujours profité des balisages réalisés par les autres, je me suis dit que c'était une façon de payer ma dîme, compte tenu des moments de satisfactions que m'a procurée la randonnée durant des années … "
Le constat est le même pour Maurice qui a effectué au cadastre, un énorme travail de recensement des propriétaires de sentiers afin de baliser en règle, " sinon, vous êtes un tagger " S'amuse t il en ajoutant : cette activité est une façon de me rendre utile aux autres ".
Tous trois dénoncent néanmoins avec lucidité les effets pervers du balisage, utiles aux randonneurs, mais aussi aux quads. motos … : " il n'y a presque plus besoin des marques de peinture le long du GR 20 en Corse car cet itinéraire, comme beaucoup d'autres est balisé par les détritus ".
Fabienne Barbier
LE BALISAGE
Comment se repérer ?
La Fédération française de randonnée pédestre, afin de permettre le développement de son activité, assure elle-même depuis sa création, le balisage et la matérialisation des itinéraires. Différentes classifications ont été établies.
Il existe en France les sentiers de Grande Randonnée ou GR., Balisés en blanc et rouge, les GR sont en général des sentiers linéaires, comme le mythique GR 20, qui traverse la Corse du nord au sud, ou le GR 10 qui va de la Méditerranée à l'Atlantique en longeant les Pyrénées, Le Rhône est traversé du nord au sud par le GR 7 : depuis le Mâconnais, en passant par le Beaujolais, il se poursuit jusqu'à Saint-Chamond.
Au fil des années, de multiples boucles sont venues s'ajouter au maillage du territoire, ce sont les " GR de Pays ", balisés en jaune et rouge (" Le tour du Morvan ", " La ceinture verte de I' île de France "...). Mis bout à bout GR et GR de Pays cumulent 60 000 km de sentiers. S'ajoutent à cette classification, les PR (Promenade et Randonnée), qui proposent aux randonneurs des itinéraires d'une à six heures de marche. Ces itinéraires sont le plus souvent balisés d'un trait jaune. Citons " Le parc naturel. régional du Lubéron à pied ", " Le Var, à pied " ...). Les PR sont répartis sur 80 000 km. Tous types de chemins confondus, un total de 140 000.km sont donc balisés et entretenus.
F.B.
L’entretien des itinéraires de randonnée
Concevoir, aménager équiper et promouvoir un itinéraire de randonnée, c'est également s'engager durablement à l'entretenir. C'est donc mettre en place l'ensemble des modalités techniques de cet entretien et mobiliser des moyens financiers chaque année afin de garantir aux utilisateurs une qualité répondant à leurs attentes.
Ces modalités pourront être notamment soit l'appui sur des associations locales de randonneurs, l'embauche de personnel communal ou intercommunal dédié à cette activité ou encore le recours à des entreprises d'insertion ou traditionnelles.
Ainsi il conviendra de parcourir régulièrement l'ensemble des itinéraires afin de répertorier les travaux d'entretien à réaliser avant les périodes de fréquentation importante. Ceux-ci concerneront en priorité l'état des marques de balisage et du mobilier de signalisation, la remise en état de l'assiette du chemin ainsi que l'élagage de la végétation susceptible d'encombrer le passage des randonneurs.
Ces modalités pourront être notamment soit l'appui sur des associations locales de randonneurs, l'embauche de personnel communal ou intercommunal dédié à cette activité ou encore le recours à des entreprises d'insertion ou traditionnelles.
Ainsi il conviendra de parcourir régulièrement l'ensemble des itinéraires afin de répertorier les travaux d'entretien à réaliser avant les périodes de fréquentation importante. Ceux-ci concerneront en priorité l'état des marques de balisage et du mobilier de signalisation, la remise en état de l'assiette du chemin ainsi que l'élagage de la végétation susceptible d'encombrer le passage des randonneurs.
Randonner
avec ou sans balises ?
avec ou sans balises ?
C'est le 22 août 1947 que fut constitué le Comité Nationale des Sentiers de Grande Randonnée - C.N.S.G.R.
Il n'existait alors pratiquement rien dans le domaine de l'aménagement des itinéraires de randonnée dans notre pays et une de ses premières tâches fut de créer le "stade des randonneurs", assurément le plus grand stade de France.
Un des premiers GR® (balisés blanc et rouge) dont l'appellation, désormais connue de tous, figure même dans le dictionnaire a été réalisé dans notre région : c'est le Tour du Mont Blanc.
Puis ce fut l'édition de topo-guides et en 1978 le C.N.S.G.R. devint la Fédération Française de Randonnée Pédestre.
Le balisage est une opération "d'aménagement du territoire" et à ce titre la "FFRandonnée" à la différence d'autres fédérations sportives ne se considère pas comme une simple représentante des intérêts des pratiquants mais également comme l"expert reconnu en matière de création et de balisage d'itinéraires de randonnée.
Le balisage des GR® entièrement assuré par des bénévoles fut un immense progrès qui a ouvert la voie à toute une génération de randonneurs. Il a permis de rattraper le retard de notre pays en ce domaine par rapport à certains de nos voisins (Suisse, Autriche, Allemagne) où des réseaux balisés existaient déjà depuis longtemps.
Il y a une cinquantaine d'année pour parcourir sans s'égarer des itinéraires désormais classiques comme le GR® 20 en Corse ou le GR® 10 dans les Pyrénées il fallait le goût de l'aventure, une bonne dose d'inconscience, plusieurs jours de vivre dans son sac et pour tout document une carte d'état-major en noir, blanc et hachures, dressée sous Louis Philippe qui était à peu prés illisible.
Dans notre département par exemple, la carte au 1/50000éme en couleur du secteur de Beaujeu n'est apparue que vers 1975...
La France se prête pourtant particulièrement bien à la pratique de la randonnée pédestre. Elle est sillonnée par 800 000 km de chemins et sentiers et l'on compte désormais plus de 180 000 km d'itinéraires balisés : plus de 60 000 km de GR® et GRP® et plus de 120 000 km de PR®.
Le balisage est utile sinon indispensable pour un grand nombre de randonneurs qui sans lui n'oseraient pas s'aventurer sur les chemins.
En montagne il représente la sécurité c'est la "main courante" par temps de brouillard ou dans les passages délicats.
Cependant, certains itinéraires "à la mode" sont très fréquentés par des randonneurs à pied (ou motorisés) peu respectueux de la nature, ce qui engendre pollution, érosion du sol, détritus.
Une règle absolue : ne laisser aucune trace.
La "charte du balisage" établie par la Fédération Française clarifie les règles du balisage afin d'éviter que certains arbres de nos forêts se transforment en totems bariolés.
L'idéal serait que le plus grand nombre de randonneurs apprennent à s'orienter, à se servir d'un topo-guide® , d'une de ces magnifiques cartes TOP25® que l'IGN met à notre disposition (ou même de cet outil "magique" qu'est le GPS) et ne demeure pas les yeux fixés avec anxiété sur la prochaine balise.
Alors n'hésitez pas à profiter pleinement des formations de lecture de carte, d'orientation et de pratique du GPS qui vous sont proposés par le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre du Rhône, voire même, passer le brevet fédéral d'animateur de randonnée.
La commission sentier du comité du Rhône de Randonnée Pédestre.
Balisage des itinéraires
de randonnée pédestre
de randonnée pédestre
On distingue :
- Les itinéraires que l'on parcourt sur plusieurs jours.
Ce sont :
Les GR® : itinéraires en ligne qui permettent de traverser une région ou d'aller d'une région à une autre. Ils sont balisés blanc et rouge et portent un numéro.
Dans le département du Rhône GR®7, GR®76 et GR®76A.
Les GRP® : itinéraires en boucle qui permettent de faire le tour d'un pays d'accueil. Ils sont balisés jaune et rouge et portent un nom : tour des Monts du Lyonnais, liaison Beaujolais-Bugey dans le département du Rhône.
- Les itinéraires que l'on parcourt à la journée.
Ce sont :
Les PR® : itinéraires de promenade et de randonnée généralement en boucle et d'une durée assez courte. Ils sont en principe balisés en jaune mais leur balisage peut aussi être différent en fonction d'initiatives locales particulières.
Le jalonnement des sentiers consiste en marques de peinture sur les rochers, les arbres, les murs, les poteaux. Leur fréquence est fonction du terrain.
PDIPR
PDIPR et Système d'Information Géographique
Fiche n°2 :
PDIPR et propriété privée
Fiche n°3 :
PDIPR et procédures
Fiche n°4 :
PDIPR et financement
Fiche n°5 :
PDIPR et acteurs départementaux
L'étude PDIPR est complétée par une collection de fiches abordant les différents aspects techniques de ces plans. Cinq thèmes ont pour l'instant été traités :
Fiche n°1 :PDIPR et Système d'Information Géographique
Fiche n°2 :
PDIPR et propriété privée
Fiche n°3 :
PDIPR et procédures
Fiche n°4 :
PDIPR et financement
Fiche n°5 :
PDIPR et acteurs départementaux
La Charte Officielle du Balisage consacre à la fois le gigantesque essor de la randonnée, mais aussi le rôle d'expert de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre, délégataire du Ministère des Sports pour l'activité randonnée.
Ce document est devenu, au fil des ans, la référence en matière de balisage, l'outil de travail des collectivités locales conscientes de l'impact économique de la randonnée et désireuses d'aménager, sur leur territoire, des itinéraires de qualité. Les autres fédérations d'activités de pleine nature non motorisée s'y réfèrent également.
Il était temps de prendre en compte l'évolution des attentes des randonneurs et des acteurs locaux et de procéder à une refonte de cette charte en collaboration avec les représentants des autres disciplines de randonnée non motorisée.
Il s'agit en premier lieu d'une remise à jour des recommandations pour un balisage efficace qui devra être réalisé avec une exigence accrue de discrétion.
Une nouvelle partie de la charte est consacrée aux mobiliers de signalisation qui constituent souvent pour le randonneur un complément indispensable au balisage, le rassurent et contribuent à sa sécurité.
La conception des mobiliers étant étroitement liée au mode de gestion des itinéraires, cette partie témoigne d'une ambition de guider les aménageurs dans leurs choix. Mais il s'agit aussi et surtout de faire clairement apparaître le souci permanent de la Fédération de promouvoir une gestion de l'espace de pratique et une organisation de l'activité de randonnée respectueuse de l'environnement et d'agir ainsi pour le développement durable.
La Charte Officielle du Balisage et de la Signalisation relève de la mission de service public reconnue à la Fédération. Elle aidera un immense public à profiter, dans les meilleures conditions, du plaisir de la communion avec la nature qui doit contribuer à leur bien-être et à leur santé.
Ce document est devenu, au fil des ans, la référence en matière de balisage, l'outil de travail des collectivités locales conscientes de l'impact économique de la randonnée et désireuses d'aménager, sur leur territoire, des itinéraires de qualité. Les autres fédérations d'activités de pleine nature non motorisée s'y réfèrent également.
Il était temps de prendre en compte l'évolution des attentes des randonneurs et des acteurs locaux et de procéder à une refonte de cette charte en collaboration avec les représentants des autres disciplines de randonnée non motorisée.
Il s'agit en premier lieu d'une remise à jour des recommandations pour un balisage efficace qui devra être réalisé avec une exigence accrue de discrétion.
Une nouvelle partie de la charte est consacrée aux mobiliers de signalisation qui constituent souvent pour le randonneur un complément indispensable au balisage, le rassurent et contribuent à sa sécurité.
La conception des mobiliers étant étroitement liée au mode de gestion des itinéraires, cette partie témoigne d'une ambition de guider les aménageurs dans leurs choix. Mais il s'agit aussi et surtout de faire clairement apparaître le souci permanent de la Fédération de promouvoir une gestion de l'espace de pratique et une organisation de l'activité de randonnée respectueuse de l'environnement et d'agir ainsi pour le développement durable.
La Charte Officielle du Balisage et de la Signalisation relève de la mission de service public reconnue à la Fédération. Elle aidera un immense public à profiter, dans les meilleures conditions, du plaisir de la communion avec la nature qui doit contribuer à leur bien-être et à leur santé.
INFOSITE
(Suite à l’AG du 24 mars 2006)
Bonjour à tous
(Suite à l’AG du 24 mars 2006)
Bonjour à tous
L'Assemblée Générale du 24 mars, c'est déjà l'heure du bilan ... du site !
Tout d'abord un petit rappel déjà signalé.
La Fédération ayant changé de nom pour devenir FFRandonnée, nous avons procédé également à la modification de notre adresse WEB pour devenir :
http://ffrandonnee.comiterhone.org
L'existant
Nous avons voulu marquer ce changement par une évolution majeure de l'apparence du site pour qu'il soit dynamique, sans oublier nos internautes en bas débit.
Première mise en ligne dans sa nouvelle formule en date du 24 décembre 2005 à l'occasion du nouveau calendrier, bon vecteur pour encourager de nouveaux usages.
L'avantage obtenu par cette nouvelle version est significative ce mois de mars 2006, par une fréquentation multipliée par 4 ou 5 fois celle de janvier 2005 (ancien site), le seul mois exploitable en statistique cette année là, parce que ce fut le grand plongeon par la suite.
Le nouveau concept
La tâche qui n'était pas simple était de captiver nos internautes randonneurs sur un site ludique et amusant, ayant un certain style, qui soit à la fois une mine de renseignements facile d'accès et pas compliqué à utiliser.
La page d'accueil, et bien sûr, la page du calendrier des randonnées de villages ont un succès grandissant.
Depuis le 20 mars, le site national "ffrandonnee.fr" à déposé un lien vers notre site sur chaque page momentanément. Les stats sont en progression forte principalement due à cet effet.
Vous utilisez peu les moteurs de recherche, car vous êtes plus de la moitié à avoir installé l'adresse WEB en favoris.
Les mises à jour
Pour pouvoir nous lire, il est de plus en plus périlleux de surfer sur la toile sans antivirus et firewall ainsi que "d'oublier" de mettre à jour votre système d'exploitation et votre navigateur et ceci pour n'importe quelle machine.
Nous avons assisté aux premières mises à jour concernant des failles de sécurité pour Mac Apple courant mars.
Donc personne n'est épargné sur la toile désormais.
Notre site utilisant abondamment le JavaScript, nous nous sommes renseignés sur la compatibilité de notre site vers tous les navigateurs. L'éditeur nous assure une compatibilité totale pour tous navigateurs.
Nous avons eu quelques échanges de mails avec l'un de nos lecteurs pour des redirections sur une page Netscape avec un Mac muni d'un navigateur Safari, nous sommes actuellement sur le point de régler le problème.
Nous avons reçu la dernière mouture du logiciel de façonnage du site que nous avons installé sur nos machines.
De votre coté, mettez à jour les vôtres, c'est essentiel pour nous lire correctement.
Les coupures du site, suite à pannes d'énergie électrique des 28 février et 26 mars
Cela ne devait jamais arriver mais notre hébergeur associatif OUVATON (qui est organisé en coopérative), ainsi que les hébergeurs de la moitié des sites en France, ont subi plusieurs coupures de courant puisqu'installés dans l'immeuble Redbus de Courbevoie. Redbus est un hébergeur physique très apprécié des hébergeurs du monde du Web qui était censé donner toutes les assurances en matière de sécurité.
Nous payons pour ainsi dire une somme dérisoire, (moins de 100 Euros par an), pour vous permettre d'accéder à nos informations sur la toile. Le monde du gratuit ne donnant pas toutes les garanties de services en cas de dépassement momentané de capacité ou de débit prévu dans le contrat.
Nous continuerons donc avec OUVATON parce que notre confiance envers cette association qui se démène pour la qualité de service n'est pas entamée pour autant.
Le rapport complet
Vous retrouverez le rapport complet d'un peu plus d'un an d'exploitation sur le site :
en cliquant ici.
A bientôt
Et puis, suivant la formule désormais habituelle, nous vous souhaitons à tous une agréable lecture à bord de :
FFRandonnée - Comité Départemental du Rhône
en laissant la place à l’équipage ; le Président et les représentants des différentes commissions.
Eric, responsable du site
UNE PAGE, UNE ASSOCIATION !
Cette rubrique a pour objet de vous annoncer durant quelques semaines, les derniers événements que nos associations fédérées mettent en place, à leur demande, toujours dans le seul but de vous informer.
Les demandes des organisateurs intéressés par la formule, seront à rédiger avec une présentation succincte de leur association sur une page seulement, à l'adresse e-mail ci-dessous :
adminsiteeric01-cdrprhone01@ yahoo.fr
GRAFFITI
Désormais, retrouvez nous dans cette chronique, le temps d'une réflexion sur la bulle Internet et les moyens de communication actuels.
L'an 2000, ces quatre chiffres ont fait fantasmer les auteurs de science-fiction, s'agiter les prédicateurs de tout poil. Dès la fin du XXe siècle, tout semble s'accélérer. Start-up, nouvelle économie, Internet, mondes virtuels...Le bogue de l'an 2000 est annoncé, dévastateur. Rien ne sera plus comme avant. Jusqu'à la chute : la " bulle " Internet fait flop, le terme de start-up est rayé du vocabulaire et la " nouvelle " économie soupçonnée d'être un grand bluff.
Ce que le bogue a révélé, c'est le risque associé à tous ces réseaux, leur interdépendance, et notre dépendance vis-à-vis d'eux. A côté de l'engouement pour les nouvelles technologies et les potentialités nouvelles qu'elles nous ouvraient, le bogue a démontré, pour la première fois avec une telle force, le risque réel qu'elles comportaient. Il y aura d'autres phénomènes comparables au bogue comme les vers et virus informatiques. La bonne nouvelle, c'est que les ordinateurs sont mieux programmés que certains le pensaient, et que le réseau Internet, dans sa structure, est difficile à mettre totalement en défaut.
La nouvelle économie. Un modèle présenté comme tout beau tout neuf, en pleine croissance, où les salaires montent en flèche. La bourse préfère le virtuel plein d'espoir au tangible plein de désillusions de l'économie traditionnelle, qui se traduit par un afflux d'investissements démesuré sur des entreprises qui font rarement des bénéfices. En 2000, rien ne va plus : la "bulle" Internet éclate et la nouvelle économie, hier portée aux nues, suscite quolibets et moqueries. Le commerce électronique n'a pas rendu obsolète le commerce traditionnel, comme certains le pensaient, mais il a atteint le niveau annoncé par les études sérieuses : 1,5 à 2 % du commerce de détail. Sur le plan économique, un nouveau modèle d'audience est apparu, fondé sur la gratuité. A condition de s'adresser à un public suffisamment large, on peut maintenant proposer un service gratuit et prospérer. C'est le cas de Google, dont la réussite repose sur l'audience du site et la publicité qu'il draine. Idem pour la presse gratuite. Enfin, on ne peut pas nier que sont apparues de nouvelles façons de vendre, d'acheter, de gérer une relation commerciale. Ce nouveau modèle est aussi caractérisé par le fait que le coût marginal d'une édition supplémentaire d'un ouvrage sur internet est nul, chaque nouvelle copie "papier" coûte au moins la fabrication d'un exemplaire de l'ouvrage mais sur Internet, il ne coûte rien.
Une révolution technologique crée un engouement et attire les investisseurs. Ils recherchent alors davantage la nouveauté, le secteur porteur émergeant que la rentabilité à court terme, et savent qu'en investissant sur cent valeurs, quelques dizaines seront rentables et quelques-unes seront le jackpot. Un surinvestissement démesuré sur des projets non rentables se forme ainsi. Et puis la bulle éclate. C'est ce qui s'est passé avec Internet, à une exception majeure près. Historiquement, l'effondrement d'une telle accumulation de surinvestissements est suivie d'une récession durable. Dans le cas d'Internet, elle a été faible car la durée de vie des investissements liés aux nouvelles technologies de l'information est très courte. L'innovation va si vite que de nouveaux développements porteurs sont apparus rapidement, ce qui nous a épargné une longue récession.
Le terme de start-up, disparut des colonnes de presse : six ans plus tard, quelle entreprise du secteur des nouvelles technologies de l'information revendique encore cette terminologie ? Le modèle est il pour autant aux oubliettes ? On peut s'attendre à ce que de nombreuses entreprises ressurgissent rapidement, dans ce domaine. Nous sommes en plein renouveau de la netéconomie. Entre 1995 et 2000, nous avons imaginé tout ce qu'on pourrait faire avec des ordinateurs et des réseaux dont le public n'était pas encore massivement équipé. On voit aujourd'hui que, ce qui manquait, c'était le taux d'équipement. La généralisation des ordinateurs connectés au réseau rend maintenant possible ce qui a été imaginé dans les années 1990. On arrive à une nouvelle ère dans laquelle tout le monde s'approprie les réseaux avec des blogs, des podcasts… C'est une évolution irréversible. Pour les "natifs" de la génération numérique, accéder gratuitement à des informations sur la toile est inscrit au quotidien. Ce qui était hier un rêve est maintenant bien réel.
Toutes ces technologies ne sont le fruit d'un long processus débuté bien avant l'an 2000. Une grappe de technologies est arrivée à maturité à ce moment là. Cumulées avec le millénaire, elles ont réintroduit un peu de réenchantement. Le monde économique a besoin de s'enthousiasmer de temps en temps : La bulle a permis de lever des enthousiasmes, de décloisonner des secteurs, de révéler des talents. On a alors pensé aux notions de progrès, d'avenir de l'homme. Une révolution plus profonde est passée presque inaperçue : Nous sommes entrés dans un nouvel âge fondé sur la connaissance. Vu ainsi, Internet est un moyen, pas une fin en soi. L'idée de révolution Internet est à relativiser. Un moyen de communication souple, utilisable par tous, s'étendant en dépit des frontières, touchant les populations jusqu'au cœur des foyers, accordant une large part à la liberté et à la gratuité : le parallèle est troublant avec la radio. Le fait que la naissance de la TSF ait été accompagnée de la même effervescence utopique que celle d'Internet nous permet non seulement de relativiser les discours actuels, mais surtout de les situer à leur vraie place.
Et notre site internet du comité du Rhône de FFRandonnée dans ce vent de modernisme ?
La gratuité d'une multitude de services, un portail en fait, destiné aux randonneurs internautes, est déjà bien engagé. Beaucoup d’évolutions également dont certaines ne verront peut-être jamais le jour, faute de temps, de moyens, de maturité, mais qui à force de persévérance finiront bien par percer le moment venu, j'en ai la certitude.
Eric Sahm
